Robinson venait de sortir de l’hôtel du Parlement. Il était tôt ce samedi matin. Des charrettes arrivaient encore par la côte de la Montagne pour venir s’installer au marché de la Haute-Ville en face de la cathédrale, lequel commençait à s’animer sérieusement. En jetant un coup d’œil vers le fleuve, il vit une bonne quantité de bateaux de toutes sortes s’entasser près des quais : bricks, brigantins, goélettes. Plusieurs bateaux à vapeur, plus massifs, étaient déjà amarrés. On y déchargeait des marchandises.
Le détective montréalais refit le chemin inverse du matin. Il remonta la côte de la Montagne, tourna à droite sur la rue du Fort, contourna la place d’Armes et s’engagea sur le chemin Saint-Louis. Il passa tout droit devant son hôtel et continua vers l’Hôtel de Ville de Québec, un peu plus loin sur la rue. L’Hôtel de Ville était logé dans une belle maison bourgeoise, la maison Dunn : deux étages avec un portique couvert soutenu par des colonnes ioniques, un toit en trapèze isocèle au milieu de l’immeuble, typiquement Renaissance, complétait l’entrée.
Il entra et s’annonça au planton de service qui lui fit signe de monter en lui disant que le chef Bureau l’attendait. Arrivé au cabinet du chef de police, il vit que la porte était ouverte. Il cogna sur le cadre et entra. Le chef était assis à son bureau et faisait semblant de lire de la paperasse. Il leva enfin la tête et dit : « Ah, te voilà enfin, Robinson ! » Puis, il lui fit signe d’entrer sans lui offrir de s’asseoir. Robinson enleva son chapeau melon et attendit.
— Veux-tu ben m’dire ce que tu viens crisser à Québec ? Qui t’as demandé de venir, câlice ?
Le chef avait prononcé ces phrases en français, sachant pourtant que Robinson, un Britannique d’origine, préférait parler l’anglais. Ce dernier resta interdit. Il ne s’attendait vraisemblablement pas à ce genre d’accueil.
— Tout d’abord, bonjour et mes respects, chef. C’est vous qui m’avez invité à venir vous voir ? Et bien voilà ! C’est fait.
— Qui t’a demandé de venir te mêler de nos affaires à Québec ? dit le chef Bureau, furieux.
— On ne m’a pas demandé de venir, mentit le détective. Je suis venu visiter…
— … Des amis. Oui, c’est ce qu’on m’a dit.
— Et qui vous a dit cela ?
— Ça n’a aucune importance.
— Mr Langevin ?
— Oui. C’est un ami. Il semble que tu étais au courant du meurtre de la femme d’O’Connell. C’est vrai ?
— Pas avant d’arriver à Québec, non.
— Maudit menteur ! T’es venu pour te mêler de ce qui ne te regarde pas.
Sur cette dernière phrase, le chef Bureau s’était levé et avait contourné le meuble. Il n’était pas très grand et Robinson le dépassait d’une bonne demi-tête. Il s’approcha suffisamment près du détective pour lui mettre l’index de sa main droite sur la poitrine en hurlant.
— Retourne d’où tu viens, maudit British ! T’as compris !?
Robinson ne broncha pas. Il se retourna lentement et fit mine de partir. Mais ce n’est pas ce qu’il fit. Il ferma plutôt la porte et revint vers le chef Bureau jusqu’à le toucher presque et lui dit.
— Hey, petit minable ! Tu refais encore une fois un geste comme ça sur ma poitrine et tu pourras te torcher le cul seulement avec ta main gauche pendant un bon bout de temps.
Les yeux de Robinson lançaient véritablement du feu. Cela ne lui arrivait pas souvent, mais même ses proches collaborateurs avaient peur de lui lorsqu’il était comme ça.
— Va te rasseoir, trou du cul ! ajouta-t-il.
Le chef Bureau ne s’attendait pas à cette réaction. Vraiment pas ! Il baissa la tête et se mit à trembler. Puis, il retourna s’asseoir derrière sa table de travail comme un enfant puni. Robinson tira une chaise et s’assit sans invitation. Il sortit la lettre de Cartier et la garda dans sa main. Il commençait à se calmer et dit en changeant de ton.
— Chef bureau, j’ai appris que vous aviez mis en examen le détective O’Connell pour le meurtre de son épouse.
— C’est ce qu’il fallait faire, reprit le chef en chuchotant
— Qu’est-ce que vous avez dit ? Je ne vous ai pas entendu.
— C’est ce qu’il fallait faire. Les preuves…
— Les preuves ? Mais quelles preuves avez-vous donc ?
Le chef Bureau ne dit rien et garda la tête baissée.
— Quelles sont vos preuves, chef ?
— Les circonstances…
— Des circonstances, ce ne sont pas des preuves. Tout enquêteur compétent sait cela.
Le chef Bureau ne dit rien et garda toujours la tête baissée. Robinson tendit la lettre de Cartier qu’il avait gardé dans ses mains tout ce temps.
— Je vais m’occuper moi-même de l’enquête sur le meurtre de l’épouse du détective O’Connell.
Bureau se ressaisit un peu, leva les yeux vers Robinson et dit
— Mais vous ne pouvez pas. C’est moi qui donne les attributions.
— Pas maintenant. Lisez la lettre du procureur général.
— Le procureur ? !
Le chef Bureau lut rapidement la lettre de Cartier, laquelle était sans équivoque. On lui intimait l’ordre de laisser Robinson enquêter sur l’affaire. De plus, on demandait au chef de mettre toutes les ressources de la police à son service pour ce faire.
— C’est un abus de pouvoir. Cela ne se passera pas comme ça. Je vais en parler en haut lieu.
— En haut lieu ? Quel est le plus « haut lieu » que le procureur général qui est aussi premier ministre ? Vous allez en parler à Mr Langevin, votre protecteur ? Et vous pensez qu’il pourra faire quelque chose ? Vous rêvez, pauvre Bureau… pardon, chef.
Le chef Bureau avait perdu contenance. Il ne savait plus quoi dire. Il regarda la lettre de Cartier, complètement dépassé.
— Veuillez me la rendre, s’il vous plaît. Je vous prierais également d’écrire un mot pour l’équipe de détectives que je vais bientôt rencontrer. Dites-leur que je prends dorénavant la direction de cette enquête.
Le chef Bureau regarda de nouveau Robinson qui le fixait intensément. Décidément, cet homme était impressionnant. Il prit une feuille sur le côté de la table, entreprit d’écrire quelque chose, puis remit le mot à Robinson qui montra sa satisfaction par un hochement de la tête. Finalement, il se leva, enfouit les deux lettres dans sa besace et remit son chapeau melon. En se tournant vers la porte pour sortir, il entendit derrière lui le chef Bureau murmurer.
— Ce n’est pas fini. Je vais en référer.
Robinson se retourna de nouveau, s’approcha du chef jusqu’à toucher la table de travail devant lui et le regarda avec des poignards dans les yeux. Bureau s’enfonça dans sa chaise et baissa la tête.
En sortant, Robinson ferma la porte, un petit sourire au coin des lèvres.
***
Le poste de police de la rue Saint-Joachim était à quelques minutes de marche de l’Hôtel de Ville. Robinson franchit la distance rapidement, pressé de revoir Nolan et de commencer l’enquête. Le temps pressait.
Arrivé sur place, et comme il savait où aller, il se contenta de saluer le planton de service, le même que la veille, et monta rapidement l’escalier vers l’espace dédié aux détectives. Il frappa à la porte et entra sans attendre la réponse. Trois hommes étaient assis à leur bureau en train de parler des affaires en cours. Ils furent surpris de voir arriver le détective de Montréal.
Le premier à se lever fut Robitaille, celui qui avait pris la place d’O’Connell à la tête de l’équipe. L’homme était un grand mince au visage taillé à la serpe. Avec son nez aquilin, il faisait penser à certains habitants que Robinson avait rencontrés dans ses enquêtes à la campagne.
— T’es qui toé ? demanda-t-il dans un français du terroir.
Nolan se leva à son tour et alla serrer la main de Robinson en disant : « Robinson, cela me fait plaisir de vous revoir ». Nolan avait repris les formules de politesse qu’il utilisait lorsqu’il avait travaillé avec lui naguère en appelant le détective par son nom de famille. Don, le dernier équipier, resta assis et lui envoya un petit signe de la main.
Robitaille avait regardé la poignée de main de Nolan à Robinson avec surprise.
— C’é qui, c’gars-là ?
— Je te présente Silas Robinson, le chef des détectives de la police de Montréal
— Eh ben ! Y’é ben loin de chez eux.
Robinson sortit une des précieuses lettres de sa besace et la tendit à Robitaille. Ce dernier la prit dans la main, puis la tendit à Nolan en disant.
— C’é quoi, ça ?
Nolan la lut, un sourire sur les lèvres.
— Tu n’as qu’à la lire, lui dit-il en français en lui tendant la lettre.
— J’ai pas mes lunettes.
Les yeux de Nolan s’agrandirent démesurément.
— C’est pas vrai ! Bureau nous a mis dans les pattes un chef qui ne sait même pas lire.
— Ben non, voyons ! J’ai oublié mes lunettes…
— T’as jamais eu de lunettes, Robitaille. Je me rappelle maintenant que depuis que tu es ici, tu nous as toujours laissés nous occuper de la paperasse.
— En tout cas, ça me dit pas ce que cet énergumène vient faire icitte.
— Cet « énergumène » est le meilleur détective du Bas-Canada. La lettre est signée par le chef de police Bureau et il est écrit que c’est lui qui devient le chef enquêteur sur le meurtre de la femme d’O’Connell.
— Ça se peut pas ! C’est moi, le chef !
— Plus maintenant en tout cas.
— Ça s’passera pas d’même. Je vais aller voir le chef Bureau.
— T’as pas besoin de le faire, c’est lui qui a écrit la lettre. Regarde sa signature en bas.
Robitaille examina attentivement et dit.
— Ça se peut pas ! Y’a une erreur. Je pars tout de suite le voir.
Robitaille prit son chapeau et sortit en claquant la porte, non sans avoir lancé un regard assassin à Robinson.
— Maudit Robitaille ! Bureau nous a refilé un analphabète. Il a dû aller le chercher dans l’un des postes de police de la ville. On ne connaît pas tous les constables, évidemment.
— O’Connell n’avait aucune chance avec lui, dit Don qui ouvrait la bouche pour la première fois.
— Ce n’est pas tout ça, mais il faut bien manger, s’écria Nolan. Je vous invite. Il faut bien fêter ça.
***
Les trois hommes mirent leur chapeau et descendirent l’escalier pour se diriger vers la même auberge où Robinson et Nolan avaient mangé la veille. Ils trouvèrent une table dans un coin. Le même aubergiste bougon s’approcha de leur table. Ils commandèrent tous les trois la même chose : du corned-beef et des pommes de terre, accompagnés d’un broc de bière pour faire descendre le tout. Nolan prit la parole en premier.
— Comment avez-vous fait, Robinson ? Vous êtes un magicien ou quoi ?
— Il a fallu que je fasse jouer quelques relations.
— Lesquelles ? Pour faire plier le chef Bureau, vous avez dû faire appel à la Reine ou au premier ministre.
— Pas la Reine…
— C’est pas vrai ! Vous avez parlé au premier ministre Cartier ?
— C’est un homme plutôt sympathique, dit Robinson avec un petit sourire en coin… mais ce n’est pas tout ça, il faut commencer le travail. Nous n’avons pas de temps à perdre… Tu es d’accord Don ?
Nolan avait dit la veille à Robinson que son collègue Don n’était pas du même avis que lui sur la mort d’Alma.
— Oui, oui, dit Don sans enthousiasme.
— Tu penses que ton patron a tué sa femme ? demanda à Robinson.
— Ce n’est pas ce que je pense. J’aime bien O’Connell, mais il faut avouer que ça augure mal pour lui.
— Que veux-tu dire ?
— Et bien, d’abord il affirme qu’il n’était pas chez lui ce matin-là.
— Justement ! dit Nolan. N’est-ce pas un bon alibi ? Il était en infiltration sur les quais. Tu le sais aussi bien que moi.
— Mais il aurait pu revenir à n’importe quel moment dans la matinée.
— Avoue que c’est un peu faible comme argument. N’aurait-il pas été préférable d’attendre le bon moment s’il avait voulu tuer sa femme ? Il aurait pu l’amener en balade et simuler un accident ou la jeter de la falaise ou n’importe quoi d’autres de la sorte. Il aurait pu facilement se forger un alibi à cette occasion. C’est un bon détective après tout.
— Je suis d’accord avec vous. Mais c’est bizarre qu’il n’ait pas été là ce matin-là, juste au moment où sa femme a été assassinée, alors qu’il avait l’habitude de garder les enfants le samedi matin.
— Peut-être pas si bizarre que cela, reprit Robinson, si c’est lui qu’on voulait tuer et que l’assassin a été surpris de ne pas le trouver à la maison.
Les deux autres détectives se regardèrent, tous les deux étonnés par cette affirmation.
— Vous pensez que c’est lui qui était visé ? reprit Nolan.
— Patrick m’a dit qu’il devait être à la maison ce matin-là, comme tu viens de le dire, Don, et qu’il a dû s’absenter pour son travail d’infiltration. Personne n’était au courant, sauf son épouse et vous deux.
— C’est une possibilité, dit Don, mais cela n’enlève rien au fait qu’il aurait pu s’absenter et remonter vers la haute-ville.
— Il travaillait comme débardeur, dit Nolan. Il n’était pas seul sur les quais à ce moment-là. Il s’était fait des relations depuis les quelques semaines où il était en infiltration. On pourra rencontrer quelques-uns des travailleurs qui étaient avec lui à ce moment-là.
— Bonne idée, dit Robinson. On demandera à Patrick la liste des noms de ceux avec qui il travaillait.
— Pas nécessaire, O’Connell me tenait régulièrement au courant de ses activités. Je connais les gars avec qui il travaillait.
— Il n’y a pas que cela, dit Don. Il y a aussi le mobile. Qui dit qu’il n’en voulait pas tellement à son épouse qu’il a pu… ?
— Quelle raison aurait-il eu de le faire, dit Nolan ? Tout le monde savait qu’il était très proche de son épouse.
— Mais qu’est-ce qu’on connaît de sa vie à elle ? On m’a dit que c’était une femme plutôt libre. Et même qu’elle travaillait à l’extérieur au lieu de rester à la maison et de s’occuper de ses enfants. En plus, il se passait des choses plus ou moins catholiques dans ce lieu de perdition.
— « Lieu de perdition » ! Qu’est-ce que tu me chantes là ? Le Music Hall n’a rien d’un lieu de perdition.
— Mais on y organise des pièces de théâtre ! Monseigneur dit que le théâtre pervertit les mœurs de la jeunesse et leur donne de mauvaises idées.
Nolan regarda Don, l’air découragé. Robinson reprit.
— Ça reste une idée, Don. La majorité des meurtres de femmes sont faits par des maris jaloux. Il faudrait peut-être fouiller dans la vie sociale d’Alma.
— Elle avait peut-être un amant, dit Don. Avec des femmes libres comme ça, ça peut arriver, vous savez.
— Ce qui me turlupine avec ce mobile, reprit Nolan, c’est la façon dont cet assassinat a eu lieu. Tuer avec une statue de bronze m’apparaît un geste spontané, un meurtre d’opportunité.
— Et alors ?
— Je connais O’Connell depuis des années, suffisamment pour savoir que si c’est un émotif, ce n’est pas un sanguin. Je ne l’ai jamais vu perdre le contrôle de ses émotions, même dans les pires situations. Je ne le vois pas assassiner sa femme sur un coup de tête.
Robinson reprit la balle au bond.
— Je pense comme toi, Nolan, même si je le connais depuis moins longtemps que toi. L’idée d’un meurtre d’opportunité consolide plutôt l’hypothèse d’un ennemi personnel d’O’Connell. Le meurtrier serait entré en pensant le trouver à la maison et il aurait été surpris en se trouvant face à face avec son épouse. Alma aurait été une sorte d’accident de parcours. Si c’est bien le cas, il va falloir creuser certaines hypothèses. Il y a bien sûr le gang des bootleggers que Patrick était sur le point de démanteler. Il m’a aussi parlé d’un certain Landry ?
— Hector Landry ! Oui, un vrai méchant, celui-là. Il devait être pendu à la suite du meurtre d’un commis voyageur. Nous l’avons pincé après une enquête minutieuse d’O’Connell.
— Il semble bien que cet homme lui en voulait ?
— Et comment ! S’il avait pu, il l’aurait tué sur-le-champ.
— Une piste à creuser, d’autant qu’il se serait évadé la semaine dernière à ce que j’ai cru comprendre.
— Effectivement, il est activement recherché.
Don reprit la parole, se faisant toujours l’avocat du diable.
— Mais pourquoi Landry aurait-il voulu tuer O’Connell alors qu’il avait d’autres chats à fouetter, non ? Il est peut-être déjà loin, aux États-Unis ou dans l’ouest.
Les deux autres se regardèrent en hochant la tête. Robinson ajouta.
— Comme il faut bien commencer quelque part, je propose que toi, Nolan, tu ailles t’informer sur les quais.
— J’ai aussi mes contacts là-bas. Je pourrai vérifier si O’Connell est resté tout l’avant-midi avec les débardeurs.
— Et toi, Don, peux-tu prendre des nouvelles des faits et gestes de Landry depuis son évasion ?
— Je ne suis pas sûr d’arriver à des résultats, mais je vais quand même essayer. Comptez sur moi.
— Quant à moi, j’aimerais rencontrer le policier qui a trouvé le corps d’Alma. Je veux qu’il me donne des détails sur sa découverte.
— Bonne idée ! dit Nolan. Il doit même être au poste. Les policiers aiment bien dîner ensemble dans la salle commune.
— Après cela, j’aimerais m’informer sur la victime. Don, après ce que tu viens de dire à propos d’Alma, il ne faut écarter aucune piste. Il est donc important de mieux connaître cette femme. L’un de vous a-t-il l’adresse des parents ? Les Larquet, je crois ?
— Pourquoi ne pas demander directement à O’Connell ?
— D’abord, le mari n’est pas toujours le mieux placé pour bien connaître sa femme. Ensuite, Patrick n’est pas en état pour parler objectivement d’elle. Quand je l’ai vu hier, il était là comme s’il n’était pas là, dans la lune, pas concentré. Je ne le reconnaissais pas. Je préfère parler aux Larquet d’abord ?
— Il s’agit d’une famille bien en vue de Québec, dit Don. Je vous trouve ça sans problème.À ces derniers mots de Don, les assiettes arrivèrent chargées de la précieuse nourriture. Les trois hommes attaquèrent leur repas avec enthousiasme. Les bavardages qui s’ensuivirent furent plutôt anodins, portant sur la pluie et le beau temps. Après avoir commandé d’autres bières et les avoir terminées, Nolan déposa quelques dollars sur la table. Les trois hommes se levèrent en même temps et sortirent de l’auberge pour aller interroger le policier qui avait retrouvé la victime.
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