
Mon parcours
J’ai fait carrière comme professeur à l’Université Laval, où j’ai dirigé une revue savante et présidé une association internationale. Je me suis intéressé à la philosophie du langage. Depuis une douzaine d’années, je me consacre à ce qui m’attire désormais : raconter des histoires. J’ai exploré différents genres avant de trouver ma voie dans le roman policier historique.
Pourquoi Silas Robinson ?
En 2020, j’ai créé Silas Robinson, détective au XIXe siècle canadien. Cette période m’intéresse parce qu’elle est peu explorée en fiction, alors qu’elle regorge de tensions sociales et politiques fascinantes. Le Canada se cherche encore, les institutions vacillent, les équilibres sociaux restent précaires. J’ancre chaque enquête dans cette réalité historique documentée, en mêlant personnages fictifs et figures réelles. Mon détective évolue entre Montréal, Québec et Ottawa, dans un monde en pleine mutation.
Ma méthode de travail
Chaque roman suit le canevas d’une tragédie grecque classique – Œdipe roi, Alceste, Les Choéphores… Ces structures me donnent un cadre solide pour explorer les conflits de loyauté et les dilemmes moraux qui traversent l’époque. C’est un défi que je me lance à chaque livre.
Je choisis l’autoédition pour garder le contrôle sur mes textes et publier à mon rythme, sans compromis sur le fond ou la forme. Je publie d’abord mes romans par épisodes hebdomadaires, comme le faisaient les romanciers du XIXe siècle dans les revues, avant de les rassembler en livres complets.
Mes autres écrits
Avant Silas Robinson, j’ai exploré d’autres univers : romans, théâtre, nouvelles, essais. → Découvrir ces œuvres
Ce qui me guide
L’écriture, pour moi, c’est mettre en lumière ce qui se cache derrière les apparences. Dans mes romans historiques, je m’attache à faire revivre une époque : les atmosphères, les tensions, les enjeux politiques.
Dans mes ouvrages, j’évite l’introspection narrative et la narration omnisciente traditionnelle, privilégiant un style « télévisuel » : seules les actions des personnages et les dialogues révèlent leurs émotions et sentiments, permettant au lecteur d’observer et d’interpréter les scènes sans intervention explicite du narrateur.