Les enquêtes de Silas en autoédition

Silas et son équipe

Chères lectrices et chers lecteurs,

La semaine dernière, vous avez lu le dernier épisode de La morte du faubourg Saint-Louis, la sixième enquête de Silas Robinson. D’ici peu, les épisodes ne seront plus disponibles sur mon blogue. Bonne nouvelle cependant ! Vous pouvez dorénavant avoir accès aux Enquêtes de Silas, y inclus sa dernière, en livre papier ou en format numérique grâce à l’autoédition. 

« Ah ! Et c’est quoi l’autoédition ? ». J’entends souvent cette question. Quand l’auteur publie un livre en autoédition, il prend en charge tous les aspects de l’édition d’un volume, ce qui va de l’écriture, évidemment, jusqu’à la publication finale sous format papier ou numérique. C’est un procédé complexe que beaucoup d’auteurs préfèrent laisser entre les mains d’une maison d’édition traditionnelle. Celle-ci alors se charge de tout, incluant même, dans certains cas, la réécriture de l’œuvre pour qu’il soit au goût du jour et ne heurte pas les sensibilités.

L’édition traditionnelle est avantageuse à plusieurs égards. On peut compter sur le réseau de l’éditeur pour faire connaître le livre, s’il daigne faire de la publicité, ce qui est loin d’être le cas si vous n’êtes pas déjà une vedette du petit écran. L’éditeur fait donc imprimer plusieurs exemplaires qu’il place physiquement dans des librairies, ce qui le rend disponible immédiatement. Sans parler, évidemment, du travail qui va de la révision et de la confection du manuscrit jusqu’à l’obtention des crédits (ISBN) et à l’impression d’exemplaires. Tout cela est effectué par l’éditeur.

Il y a quand même un prix à payer pour faire affaire avec une maison d’édition traditionnelle. L’auteur perd complètement ses droits au profit de l’éditeur qui peut décider à tout moment de changer de stratégie à son égard. Le pilon, vous connaissez ? C’est lorsque votre éditeur décide que votre livre ne se vend pas suffisamment. Alors, on le « met au pilon », c’est-à-dire qu’on l’envoie à la poubelle. Évidemment, il est inutile de mentionner la difficulté inouïe de pénétrer le milieu des maisons d’édition traditionnelles. Il faut savoir qu’en France seulement, il se publie 60 000 nouveautés par année. Et cela ne représente que la portion congrue des manuscrits reçus par les éditeurs.

Autrefois, un auteur qui voulait publier son manuscrit sans passer par un éditeur se voyait contraint de faire des copies manuellement et de les distribuer par lui-même. Certains se souviendront avec nostalgie du fameux papier carbone qui tachait les doigts et le papier sur lequel vous écriviez. Par ailleurs, comment voulez-vous reproduire un texte à plusieurs exemplaires avant l’époque des imprimantes de bureau et de la « Gestetner » (ceux qui ont plus de 60 ans se souviendront de cette machine à l’odeur caractéristique) ? De toute façon, le résultat était tout à fait inadéquat. 

Or, la technologie actuelle de l’autoédition permet de faire ce qu’il était impossible il y a seulement une vingtaine d’années : offrir un produit de qualité égale à un livre publié par les maisons d’édition traditionnelles et à un prix similaire. 

Une innovation a propulsé en avant l’autoédition depuis quelques années, à savoir la possibilité qu’offrent les imprimeurs de faire de l’impression à la demande que les Américains appellent du Print on Demand (POD). Quand vous commandez un volume POD en librairie ou chez un autoéditeur, un imprimeur prend immédiatement en charge l’impression d’un seul exemplaire du volume (oui, vous avez bien lu : UN SEUL exemplaire !). Cela n’exige que quelques jours. Ensuite, il le fait parvenir à la libraire ou directement à votre maison, selon le type de demande qu’il reçoit. Donc, aucune perte pour l’autoéditeur et, évidemment, pas de « mise au pilon ».

Un autre avantage de l’autoédition est la disponibilité rapide du livre en numérique (en ePup ou en Kindle). Comme de plus en plus de gens lisent des livres sur une tablette électronique, cela favorise les publications en autoédition. Pas besoin dans ce cas de passer par un imprimeur. Le livre arrive directement sur les nombreux sites de librairies numériques comme Amazon, Kobo, Apple Book et bien d’autres. Il est de plus en plus courant de les retrouver dans la liste des librairies traditionnelles, comme FNAC en France ou encore Renaud-Bray au Québec.

Tout cela pour dire que si vous souhaitez prendre connaissance de mes Enquêtes déjà publiées, il est dorénavant possible de les obtenir facilement en livre papier ou en format numérique. Je vous laisse le lien suivant qui vous dirigera vers les possibilités d’achat de mes livres. Il suffit de cliquer ici et vous verrez apparaître la liste des Enquêtes de Silas.

Si vous connaissez déjà le ou les titres que vous voulez obtenir, je vous suggère de faire vos achats directement chez mon autoéditeur français, Bookelis. Voilà sans doute la façon la plus directe et la plus facile de vous procurer mes livres. On peut payer de façon sécuritaire par carte de crédit ou même par PayPal. 

Concernant le livre papier, mon autoéditeur fait préparer le livre par un imprimeur et le fait envoyer directement chez vous par voie postale. Pour le Canada, cela peut prendre une quinzaine de jours, pas plus. J’en ai fait l’expérience plusieurs fois. 

Pour le livre numérique, c’est encore plus facile. Il peut être téléversé immédiatement dans votre lecteur numérique.

Bonne lecture et, si le cœur vous en dit, propagez la bonne nouvelle. Il n’y a pas de meilleure publicité que celles et ceux qui ont aimé mes livres et qui en parlent autour d’eux.

Marcel Viau, un admirateur de Silas.